La guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine dure maintenant depuis plus de sept mois. Cependant, le dirigeant Poutine n’a pas seulement en ligne de mire la conquête du pays voisin à l’ouest. Le fait qu’il souhaite également envoyer un signal contre le mode de vie occidental par son attaque est démontré par les mesures prises contre des entreprises technologiques de renom. Ainsi, en Russie, TikTok, Amazon et Twitch doivent désormais payer de lourdes amendes.
Lutte contre les contenus « illégaux »
Les entreprises technologiques occidentales sont une épine dans le pied de l’appareil de pouvoir russe, et ce, pas seulement depuis le début de la guerre en Ukraine. Par exemple, Google a dû payer une lourde amende en juillet. Derrière cela se trouverait la position dominante sur le marché de sa plateforme interne YouTube. Les prochaines victimes de la politique de censure de Moscou semblent désormais être Amazon, Twitch et TikTok. Alors que le géant du marché en ligne devra payer l’équivalent d’environ 204 000 euros, TikTok se verra infliger une amende d’un peu moins de 51 000 euros et Twitch environ 68 000 euros. Selon un rapport de l’agence de presse Reuters, l’amende imposée à Amazon est une première. Par exemple, l’entreprise américaine n’a pas encore dû accepter une amende comparable en Russie.
Ce qui se cache exactement derrière l’amende désormais infligée, le tribunal compétent de Moscou l’expose de manière plutôt énigmatique. Il y aurait plusieurs « violations de la procédure de restriction de l’accès à l’information ». La situation est différente pour TikTok et Twitch. En effet, un autre rapport de Reuters, qui traite à son tour de l’amende imposée au portail vidéo chinois et au service de streaming appartenant à Amazon, précise que les contenus interdits en Russie sur la LGTBQ et la guerre en Ukraine sont à l’origine des amendes.
La Russie reste fidèle à sa ligne
L’action de la Russie n’est pas vraiment surprenante. Après tout, les dirigeants du Kremlin savent exactement quels contenus sont diffusés dans le pays concernant les grandes entreprises technologiques. Cela s’accompagnera probablement d’une certaine crainte à l’égard des informations émanant de la population du pays. Ce n’est pas sans raison que Google a été condamné à une amende importante pour contenu « anti-russe » sur YouTube il y a quelques mois. Le gouvernement de Moscou n’a pas non plus laissé de côté Twitter et Meta. Les deux sociétés ont également dû accepter des amendes en raison de prétendues « fausses nouvelles » concernant la mauvaise stratégie militaire de la Russie. Il n’est donc pas surprenant qu’Instagram et Facebook ne puissent plus être utilisés en Russie. L’accès à Twitter est également restreint.