Supprimer la taxe sur les véhicules, les primes à l’innovation et les subventions aux wallbox ne suffisent pas pour un conglomérat d’entreprises allemandes bien connues. Ils exigent que les décideurs politiques créent davantage d’incitations pour passer d’un moteur à combustion à une voiture électrique moderne. Il s’agit de voitures de société utilisées dans l’environnement commercial. En particulier, disent-ils, l’État doit apporter des améliorations dans le domaine de la fiscalité.
Appels à la mobilité électrique d’IKEA et Aldi entre autres
Au total, 13 entreprises se sont unies pour réclamer une réforme globale de la fiscalité des véhicules de société. Il s’agit notamment de la société de taxis et de location de voitures Free Now, ainsi que du détaillant de meubles suédois IKEA et du discounter de renommée mondiale Aldi. Ensemble, ils ont écrit une lettre au gouvernement allemand appelant à abandonner les véhicules à combustion pure ainsi que les hybrides rechargeables. L’accent n’est pas mis sur l’extension du paiement des primes à l’innovation pour les voitures électriques. Au lieu de cela, il faudrait limiter la créance fiscale pour les voitures à moteur à combustion. À l’inverse, il faudrait consacrer davantage de fonds aux voitures électriques afin d’accroître leur attractivité grâce à davantage d’options d’amortissement.
Des super-amortissements à l’avenir également pour les voitures électriques ?
Les entreprises participantes font référence dans leur lettre à ce que l’on appelle la « super-dépréciation ». Ceux-ci ont codifié le gouvernement des feux de circulation dans leur accord de coalition négocié conjointement. Derrière les super-dépréciations se cachent des réglementations spéciales pour la taxation des biens économiques considérés comme respectueux du climat. Désormais, IKEA and Co. aimerait également voir des voitures électriques dans les rangs de cette catégorie. Bien que les super-amortissements fassent partie de l’accord de coalition, il n’existe toujours pas de cadre juridique pour les mettre en œuvre. Le gouvernement pourrait donc éventuellement considérer cette lettre comme une opportunité d’accorder également une plus grande priorité à la mobilité électrique dans ce domaine.
Autres griefs en matière d’électromobilité
Selon les entreprises, ce n’est pas seulement le cadre fiscal pour les voitures électriques à usage commercial que les décideurs politiques doivent repenser. Il est également impératif d’étendre l’infrastructure de recharge en construisant de nouvelles bornes de recharge, affirment-ils. Le ministre fédéral des Transports Volker Wissing (FDP) lui-même a récemment souligné à quel point ce problème était préoccupant. Cela pourrait donc devenir un véritable frein à la transition énergétique. C’est pourquoi il souhaite non seulement soutenir financièrement les communes dans leur expansion, mais aussi les informer de manière globale.
Un exemple venu de Berlin montre comment cela peut fonctionner. Dans la capitale allemande, l’une des plus grandes sociétés de logement, GEWOBAG, a promis à ses locataires une borne de recharge personnelle sur leur place de parking. De l’avis des entreprises, il faudrait que les responsables politiques accélèrent le processus, notamment lorsqu’il s’agit de délivrer les permis correspondants. Dans le même temps, le gouvernement devrait veiller à ce que les subventions correspondantes soient versées plus facilement. L’expérience montre en effet que ce sont surtout les incitations financières qui font changer d’avis de nombreuses entreprises.
Coup secondaire contre le FDP
Dans le cadre de leurs revendications, les entreprises ont également pu renoncer à prendre parti pour le parti de coalition FDP. Par exemple, les libéraux ont réussi à stopper à la dernière seconde le projet de l’UE d’autoriser uniquement les voitures entièrement électriques ou à hydrogène à partir de 2035. Au lieu de cela, ils ont réussi à inclure les carburants électroniques très controversés dans la liste à titre d’exception. Nous sommes curieux de voir si la lettre ouverte des entreprises trouvera un écho favorable dans les rangs du gouvernement des feux tricolores.