La Lohnsteuerhilfe Bayern conseille aux personnes qui vendent des biens à titre privé sur eBay et des plateformes similaires de tenir un journal des ventes. La raison en est une nouvelle loi qui oblige les plateformes à transmettre des données de grande envergure aux services fiscaux. Ceux qui vendent beaucoup de biens d’occasion pourraient bientôt être soupçonnés de réaliser des profits excessifs sans preuve.
Contexte : loi sur la transparence fiscale des plateformes
Le contexte de la recommandation est la loi sur la transparence fiscale des plateformes, récemment entrée en vigueur. Cette loi donne à l’État une vision plus approfondie des domaines privés : les plateformes de vente sont désormais tenues de communiquer à l’État les données personnelles de toutes les personnes qui y ont réalisé plus de 30 ventes par an ou qui ont généré plus de 2 000 euros de chiffre d’affaires par an. . Outre le nom et l’adresse de ces personnes, l’État reçoit également la date de naissance, le numéro d’identification fiscale et les coordonnées bancaires utilisés sur la plateforme concernée. Cela met fin à la confidentialité des ventes en ligne. L’État verra encore plus à l’avenir grâce à la nouvelle loi, limitant encore davantage les possibilités de s’éloigner de son accès.
Le journal des ventes comme moyen contre les fausses accusations
La Lohnsteuerhilfe Bayern voit ainsi se poser un problème très pratique pour de nombreuses personnes qui vendent plus fréquemment des objets d’occasion via eBay and Co. Elle suppose que les services fiscaux s’adresseront aux personnes concernées avec des demandes de renseignements, voire des demandes. La raison en est que l’État assumera l’intention de réaliser un profit (et un profit) si certaines limites de vente ou d’activité sont dépassées. Afin de se prémunir des demandes fiscales injustifiées, l’association conseille de tenir un journal des ventes. Dans ce document, toutes les ventes doivent être enregistrées avec le prix neuf et de vente et la désignation exacte des marchandises. Celui qui vend en réalité des biens d’occasion de la vie quotidienne peut prouver ainsi qu’il n’a obtenu sous la ligne aucun bénéfice ou un bénéfice négligeable.
Prudence avec les objets d’art
La situation est différente avec les objets d’art. Dans ce cas, même un journal des ventes ne peut parfois pas protéger contre les réclamations de l’État. Ces biens sont souvent vendus avec de gros profits – même et surtout s’ils sont déjà plus anciens. Quiconque vend des objets d’art en ligne et n’a pas encore enregistré d’entreprise devrait donc jeter un œil à son historique de ventes. En enregistrant une entreprise, vous pouvez éviter les réclamations pour frais et pénalités supplémentaires. La période dite de spéculation d’un an doit également être respectée. Même dans le cas de ventes privées, les œuvres d’art ne peuvent être vendues hors taxes qu’un an après leur achat. Le plafond d’exonération est alors de 600 euros par an.