Le progrès technologique garantit que les avancées médicales peuvent être entendues année après année. Aujourd’hui, une équipe de recherche composée de plusieurs scientifiques internationaux est apparemment sur le point de franchir une nouvelle étape. Par exemple, un robot spécialisé dans les interventions chirurgicales a été capable de résoudre une tâche d’exercice courante plus rapidement que son homologue en chair et en os.
Chirurgien métallurgiste
Le 10 février 1996, le monde a été émerveillé lorsqu’un ordinateur développé par IBM a vaincu Garry Kasparov, alors champion du monde d’échecs. Depuis lors, avec de nombreuses autres étapes franchies, il est devenu clair que les machines dotées du bon logiciel et de la bonne puissance sont supérieures aux humains à bien des égards. Par exemple, en février, un petit chien robot de Boston Dynamics a été utilisé pour la première fois lors d’un incendie majeur dans le Land allemand de Hesse, afin de rechercher de manière indépendante des survivants dans la maison touchée. Désormais, il semble également être prêt dans le domaine chirurgical.
Au cours du soi-disant « Peg Transfer », un exercice destiné aux chirurgiens, une équipe de scientifiques a pu déterminer que le robot chirurgical développé ne fonctionnait pas seulement de manière autonome, aussi précisément qu’un humain. En plus de cela, il a terminé sa tâche de formation, qui simule une procédure mini-invasive, plus rapidement qu’un chirurgien humain. Selon les scientifiques, le système robotique appelé « da Vinci » a établi un nouveau record et, en même temps, une étape importante dans l’histoire de la médecine. Après tout, aucun autre robot n’a encore réussi à surpasser les humains dans les tâches chirurgicales.
Les robots ne sont pas nouveaux dans la salle d’opération
Bien entendu, le robot de type « Da Vinci » n’a pas réussi à maîtriser cette tâche difficile du premier coup. Les scientifiques se sont plutôt appuyés sur le principe de l’apprentissage automatique, basé sur la devise « la pratique rend parfait ». Le kit de recherche Da Vinci n’est pas un nouveau venu dans le domaine de la chirurgie. Au lieu de cela, les chirurgiens utilisent cette technique depuis un certain temps pour faciliter les procédures mini-invasives. Parce que cette méthode chirurgicale repose sur les incisions les plus petites possibles, elle est familièrement connue sous le nom de méthode du trou de serrure. Compte tenu de la petite taille de l’incision, cette technique chirurgicale doit s’appuyer sur des caméras qui renvoient la zone à opérer sur un écran.
Dans le cadre de ces procédures, le da Vinci Research Kit fait depuis longtemps office de bras robotique pour assister le chirurgien. Cependant, la machine n’agit pas de manière indépendante, mais est contrôlée par le chirurgien. Les scientifiques ont profité de ce principe. Ils ont placé plusieurs marqueurs sur le robot et les ont utilisés pour enregistrer les séquences de mouvements. Ils ont ensuite utilisé les résultats obtenus pour développer un algorithme pour le travail indépendant du robot. Par conséquent, il a suivi un programme de formation qui l’a finalement rendu meilleur qu’un chirurgien humain.
Les résultats sont vraiment étonnants
Le dispositif expérimental promettait une forte concurrence pour le robot chirurgical. Parmi les participants se trouvait un chirurgien qui avait déjà réalisé plus de 900 opérations au cours de sa carrière. Les robots et les médecins devaient effectuer le « transfert de chevilles » afin de pouvoir établir des comparaisons. Cet exercice est une formation courante pour les jeunes chirurgiens qui sont encore en phase de formation. Ici, il faut manœuvrer de minuscules blocs de A à B avec beaucoup de dextérité. Les médecins n’utilisent pas de pincettes, mais contrôlent le bras robotique. Peg Transfer est divisé en trois niveaux de difficulté variable. Le premier niveau nécessite le mouvement des blocs à l’aide d’un bras robotique. Au niveau deux, en revanche, les chirurgiens effectuent la tâche en parallèle avec deux robots. Au niveau trois, les médecins sont même censés transférer les petits blocs d’un bras robotique à l’autre.
Une nouvelle étape en médecine
Le robot a devancé les chirurgiens expérimentés dans les disciplines nécessitant les deux bras. Ce n’est que dans le cadre expérimental, qui consiste à déplacer des blocs à l’aide d’un seul bras, que les chirurgiens en chair et en os ont remporté la victoire. Malgré sa vitesse élevée, le robot a parfaitement fonctionné. Selon les scientifiques, le taux de réussite était de 100 pour cent. Cependant, la même chose s’appliquait également à son homologue humain. Mais que concluent les scientifiques de leur configuration de test ? De leur point de vue, cela prouve clairement que la technologie robotique peut également être utilisée pour des interventions chirurgicales sans intervention humaine – du moins en théorie. Il est clair que le Peg Transfer est basé sur un objet de test rigide.
Le corps humain, en revanche, est tout sauf rigide, même lorsque le patient est anesthésié. C’est pourquoi ils ont souligné une fois de plus que des exercices comparables sur des objets de test humains sont encore une chose du futur. Après tout, ces défis impliquent des défis bien plus complexes. Avant d’en arriver là, les robots devront probablement de toute façon « travailler sur des animaux ». Ainsi, les chirurgiens n’auront en aucun cas à raccrocher leur blouse et à craindre pour leur travail. Il faudra beaucoup de temps avant que les robots puissent effectuer des opérations par eux-mêmes. Néanmoins, l’étude constitue un pas dans la bonne direction. Après tout, cela a montré que les robots peuvent faire le travail beaucoup plus rapidement. En plus de cela, il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’une fatigue potentiellement mortelle avec eux.
Est-ce seulement le début ?
Du côté de l’équipe de recherche, ils sont désormais motivés par une chose avant tout. Ils souhaitent donc développer le plus rapidement possible de nouvelles installations expérimentales dans lesquelles les robots pourront effectuer d’autres tâches médicales. Ils pensent notamment à des tâches auxiliaires comme la suture des plaies après une intervention chirurgicale. La peau étant un objet rigide, la complexité de cette tâche est également susceptible d’être bien moindre. Il est possible que tôt ou tard, les premiers robots puissent également travailler seuls dans ce domaine de soutien. Cette technologie peut sauver des vies humaines a été démontrée en janvier de cette année par une opération de drone en Suède. Ici, un drone a livré un défibrillateur lors d’un appel d’urgence quelques minutes après qu’un homme ait subi une crise cardiaque.