De nouveaux records sont régulièrement établis dans le domaine des supercalculateurs. Jusqu’à présent, le Japon était en avance dans ce domaine, mais la concurrence ne dort jamais. Les États-Unis ont désormais assuré la première place et ont présenté leur premier supercalculateur avec des performances de l’ordre de l’exaflop.
Le nouveau détenteur du record s’appelle « Frontier »
Un regard sur la liste des meilleurs supercalculateurs du monde est vraiment impressionnant. Ce ne sont pas seulement les performances pures qui étonnent, mais aussi les différences parfois significatives entre les différents modèles. Les premières places sont particulièrement séparées par de gigantesques différences de performances. Avec Frontier, les États-Unis ont désormais produit le nouveau vainqueur. Le supercalculateur a une performance théorique de 1,686 exaflops et une performance pratique de 1,102 exaflops. Cela bat de loin le leader actuel. Il vient du Japon, s’appelle Fugaku et atteint 442 pétaflops de performances pratiques, ce qui est considérablement inférieur à Frontier. Si l’on regarde la troisième place, la différence est tout aussi évidente. Ceci est détenu par le Lumi de construction finlandaise, qui n’est que deux fois moins puissant que le Japonais.
La Chine est le favori secret
Le classement des supercalculateurs les plus puissants n’est qu’un top 500 non officiel. Il ne permet pas de lire de manière fiable la réalité. Après tout, il n’est pas dans l’intérêt de tous les pays de connaître globalement leur puissance de calcul. Cependant, c’est un secret de polichinelle que le nouvel album de Frontier n’en est pas réellement un. Après tout, on suppose qu’à elle seule, la Chine possède deux supercalculateurs, qui à leur tour peuvent offrir des performances exaflopiques. Le plus puissant des deux systèmes d’Extrême-Orient, avec une performance théorique de 1,7 exaflops et une performance pratique de 1,3 exaflops, surpasserait une fois de plus Frontier de manière significative.