Un scandale est devenu public autour du stand de Huawei au MWC de cette année. L’entreprise chinoise a doté d’un badge toutes les personnes visitant le stand. Il s’est avéré que cet appendice obligatoire contenait un tracker qui n’était expliqué qu’en petits caractères au dos, mais pas verbalement ou autrement évidemment. La GSMA, en tant qu’organisatrice du salon, n’en était pas non plus au courant.
Le suivi devrait révéler les passerelles
Le suivi via un badge visait apparemment à révéler les passerelles à l’intérieur du stand Huawei. L’entreprise espérait apparemment que cela fournirait des informations sur les produits les plus visités. Selon les petits caractères au dos du badge, les données devaient être traitées sur la base de la propre politique de confidentialité de Huawei.
Outre le manque d’informations claires sur le suivi, cela posait un autre problème. Dans l’agitation du salon, de nombreux visiteurs ont oublié de récupérer leur badge à la sortie du stand. En conséquence, ils ont également été repérés à l’extérieur du stand de Huawei, parfois même en dehors du salon. Ces données ont également été transmises à Huawei.
La GSMA, en tant qu’organisatrice du salon, n’était apparemment pas au courant de cette opération de traçage. Il parle d’accusations graves à cet égard, qui doivent faire l’objet d’une enquête approfondie. Il n’est pas encore clair si Huawei subira des conséquences de ce côté-là. L’entreprise elle-même n’a pas encore commenté les accusations et l’annonce d’une enquête de la GSMA.
La réputation ternie de Huawei
La réputation ternie de Huawei risque d’être encore davantage affectée par l’incident actuel. L’entreprise chinoise est soupçonnée depuis un certain temps déjà d’avoir transmis des données au régime dictatorial de l’État de manière détournée. C’est pour cette raison que des débats publics ont éclaté sur l’éventuelle implication des composants Huawei dans le déploiement de la 5G dans plusieurs pays. En Suède, Huawei a été officiellement exclu du déploiement de la 5G. En Allemagne également, une telle exclusion est en discussion depuis un certain temps déjà.