Guts et la Pourfendeuse de Dragons font une entrée fracassante
Berserk and the Band of the Hawk est tiré de l’oeuvre de Kentaro Miura. Elle narre l’histoire de Guts, jeune mercenaire froid et sombre forgé dans le sang, traversant les champs de bataille, en ne laissant que mort et désolation grâce à son épée. Né d’une femme morte pendue, Guts a survécu dans une flaque de liquide amniotique avant de se faire recueillir par des mercenaires et ce n’est que la face cachée de l’iceberg, car sa vie est un véritable enfer, mais je vous épargnerai certains détails afin d’épargner votre innocence.
Berserk and the Band of th Hawk est un musou développé par Omega Force, les papas de Dynasty Warriors et on se demande tout naturellement ce que va donner ce jeu. Le manga Berserk est déjà un musou si on considère le fait que Guts affronte des hordes d’ennemis à lui seul. Ici, le contrat est respecté, Guts se bat dans des cartes de tailles variées et doit remplir des objectifs divers (sauver des villageois, tuer un général, détruire une catapulte,…). On retrouvera donc toutes les scènes importantes des films malgré une mise en scène faiblarde pour les plus épiques d’entre elles, le combat contre Zood par exemple.
Tout d’abord, il est à noter que le jeu retrace le scénario des films estampillés Golden Age et l’animé de 2016. Il est à noter que le jeu censure certaines scènes ce qui est pour moi un gros point noir étant donné que la violence fait partie intégrante de Berserk. Il en résulte donc d’un Guts édulcoré moins violent que celui que nous avons pu connaitre dans le manga et cela perd de sa superbe. Mais n’ayez crainte la violence est tout de même présente dans Berserk and the Band of the Hawk, Guts est toujours avide de sang et le déverse par litre en interprétant sa danse macabre avec sa fidèle épée. Les coups tranchent les hordes d’ennemis faisant gicler leur corps dans tous les sens, les adversaires tombent sous les combos dévastateurs (trop peut être) de Guts afin de chargé une barre de frénésie qui une fois pleine augmente sa force et donc sa puissance d’attaque et lui permet de canalisé sa force pour effectuer une attaque spéciale meurtrière qui balayera la zone de combat.
Nous commencerons donc avec un Guts mercenaire jusqu’à ce qu’il devienne le guerrier noir sanguinaire. Pour retranscrire cette évolution, nous retrouverons le système déjà présent dans A.O.T Wings of Freedom. Vous gagnerez de l’expérience afin de monter de niveau, ce qui augmentera vos caractéristiques. Vous pourrez également utiliser un système d’objet pour améliorer vos capacités de combat, ce système ne montre pas son potentiel au début, mais une fois que votre équipement aura bien évolué, vous sentirez la différence lors des affrontements. Vous aurez donc le choix de faire évoluer votre équipement grâce à des gemmes ou bien en fusionnant des objets entrent eux afin de faire monter des statistiques comme la puissance d’attaque, la défense, les attaques aériennes ou bien encore vos points de vie.
En plus du mode histoire, vous aurez le droit au mode Endless Eclipse, ce dernier est un die and retry vous demandant de gravir une tour pour atteindre le 100e et ultime étage. Le choix du personnage n’a pas d’influence sur le déroulement de votre partie, vous pourrez donc choisir celui que vous préférez. Il faudra donc choisir une mission et avancer par palier de 5 étages afin de pouvoir vous ravitailler et repartir dans les meilleures conditions jusqu’à atteindre le prochain point de restauration, 5 étages plus loin.
Au point de vue de la technique, Berserk and the Band of the Hawk est fluide, il sacrifie un peu l’aspect visuel, voyez par là un moteur physique vieillot, pour assuré une stabilité du framerate. La camera du jeu ne souffre pas de défaut et ne se bloque pas dans les murs, c’est un point à féliciter tout de même.