Sang-froid et couche-culotte nécessaires pour les âmes sensibles, The Evil Within 2 offre son lot de frayeur dans un monde semi ouvert à l’ambiance oppressante
Suite du premier opus, nous replongeons dans la vie de l’inspecteur Sebastian Castellanos, pour rôle principal, à la recherche de sa progéniture Lily qu’il pensait morte depuis des années. À coup de flashback sur des événements survenu dans sa vie à l’hôpital psychiatrique de Beacon, nous retrouvons un personnage torturé projeté dans un Union changé et vraisemblablement en train de tomber en ruine. C’est à l’aide d’un Talkie-walkie que nous communiquerons avec les survivants une fois avoir été envoyé parmi tous ces horribles monstres y compris avec Kidman, maintenant à la solde de Mobius et visiblement prisonnière sur Stem qui n’est autre qu’une machine reliant les esprits ensemble. Lily, le « Noyau », serait le sujet principal d’une expérience servant à créer un nouveau monde utopique. Une histoire bien ficelée et une intrigue plus qu’intéressante nous attend donc.
Dès le début, les fans de la licence et joueurs sur PlayStation 4, PC ou encore Xbox One replongeront dans une ambiance bien connue avec son lot d’angoisse et quelques screamer bien placés pour apporter des moments de panique là où vous ne l’attendez pas spécialement puisque le titre apporte de l’exploration dans une ville semi ouverte, parsemée de quêtes secondaires qui vous feront soit gagner des objets soit perdre énormément de munitions sous l’effet du stress, The Evil Within 2 c’est un survival horror rappelons-le, où la moindre munition compte.
Concernant ses quêtes secondaires, bien évidemment elles rallongent la durée de votre aventure mais pas seulement, quand bien d’autres jeux présenteraient cela pour découvrir quelques cinématiques et récolter des matériaux pas spécialement utile, ici vous pourrez récolter ce qui assurera pour certains une survie certaine avec des améliorations d’objets, de compétences et d’arsenal. Nous ne saurions que trop vous conseiller de vous balader, prudemment pour ne pas passer à côté de quelque chose qui sera plus utile pour certains que pour d’autre, sans pour autant « gaspiller » vos munitions, si comme moi, vous êtes pris de panique dans votre mission d’aller chercher à tout prix la chose brillante éloignée que vous distinguée à peine et que vous utilisez la totalité de vos munitions, peut être vaut-il mieux faire demi-tour et revenir plus tard, ou zapper totalement la zone. Parce que oui, une pochette à munition c’est génial pour en porter d’avantage, mais encore faut-il que vous en ayez encore à porter…
Bien évidemment le bestiaire est fourni et la « population » dense, à tous les coins de rues vous trouverez des zombies ( d’où le gaspillage de munition intempestif pour ma part ). Des bestioles plus ou moins impressionnantes suivant votre degré de tolérance à la peur ainsi que des apparitions de « boss » vous faisant vous dire tout simplement « NON ! Pas maintenant ! Je ne suis pas prête, j’ai plus de balles ! :’( » pour finalement vous rassurer en le voyant s’éloigner peu à peu, pendant que vous restez figé derrière votre poubelle ou encore dans le buisson d’à côté, parce que vous n’avez pas daigné augmenter l’endurance vous permettant d’avoir suffisamment d’oxygène pour fuir, juste au cas où..
Mais c’est cela qu’on aime dans le jeu, vous pourrez choisir d’avancer calmement, façon « bourrin » ( avec du skill ), avec ou sans tout l’arsenal mis à disposition.
Vous avez le choix : Poursuivre votre quête et vous concentrer sur la recherche de votre fille ou patienter jusqu’à devenir suréquiper et semer le chaos là où le chaos s’est déjà installé. Pour cela vous aurez droit à la « charmante »infirmière Tatiana qui sera là pour troquer en échange du gel vert ou rouge que vous aurez amassé pour augmenter vos compétences.
Dans les grandes lignes, The Evil Within 2 propose donc une bonne suite d’histoire avec une direction artistique au top de sa forme, des cinématique bien ficelées, des environnements glauque, une ambiance malfaisante et « malaisante » : Tous les ingrédients essentiels pour passer un moment bien angoissant avec les mains moites, que vous soyez seul(e) ou accompagné(e).