Le monde de la technologie ne cesse jamais de nous surprendre, et parfois, il aime bien nous rappeler qu’il peut être plein d’humour et de surprises. Je veux dire, qui aurait cru en 2023 qu’un pigeon pourrait encore rivaliser avec notre bonne vieille fibre optique pour la transmission de données ? Eh bien, c’est exactement le défi qu’a relevé Jeff Geerling, un YouTuber spécialisé dans la tech, qui nous a offert une petite pépite d’expérience qui n’est pas sans rappeler un certain pari fait en 2009.
Je me souviens, quand j’étais ado, de m’être émerveillé devant la vitesse de ma connexion internet, qui semblait déjà incroyable à l’époque. Et pourtant, la question se pose encore aujourd’hui : peut-on battre la vitesse d’internet avec un pigeon voyageur ? En 2009, une entreprise sud-africaine avait déjà tenté l’expérience, comparant la vitesse de transfert d’une clé USB de 4 Go portée par un pigeon à celle du service ADSL local. Le pigeon avait gagné haut la main, livrant sa précieuse cargaison en un peu plus d’une heure, tandis que l’ADSL n’avait transféré que 4% des données sur la même période.
Flash-forward en 2023, et voilà que Jeff Geerling décide de remettre le couvert. Bon, le pigeon n’a pas vraiment évolué depuis (à part peut-être quelques plumes en plus), mais la capacité de stockage, elle, a fait un bond de géant. Notre ami à plumes s’est donc vu confier trois unités de stockage flash SanDisk Extreme PRO d’1 To chacune. Résultat ? Le pigeon a bouclé son mile en une petite minute, laissant présager des performances assez dingues pour les petites distances.
Mais parce qu’un peu de folie ne fait jamais de mal, Jeff a décidé de pimenter un peu l’expérience en endossant un masque de pigeon (si si, je vous jure) et en prenant l’avion pour transporter 3 To de fichiers jusqu’à un centre de données canadien. Et là, surprise ! Pour les grandes distances, le « Pigeon Jet-Propulsé » (comme il s’est surnommé) s’en sort plutôt bien, même s’il finit par être surpassé par les transferts via internet après 5000 miles.
En conclusion, Jeff nous montre que, même si le pigeon reste imbattable sur les courtes distances, il a fort à parier qu’il se fera déplumer (pardon pour le jeu de mots) dès que l’on parlera de vitesse de téléchargement à l’échelle du pétabit. Reste que cette expérience nous rappelle qu’il ne faut jamais sous-estimer le potentiel insolite de notre monde connecté… et que, parfois, la vieille école a encore de beaux restes !
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