L’engouement pour les voitures à propulsion électrique ne semble pas près de s’estomper. Au contraire, c’est le cas. On sait désormais qu’en 2021, 880 000 nouvelles voitures électriques ont été immatriculées dans toute l’UE.
Hui électrique, pfui à essence
Le triomphe des voitures électriques semble inéluctable. En 2021, par exemple, le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées a augmenté de 63 % par rapport à l’année précédente. Compte tenu des problèmes liés à la pénurie de puces électroniques et à d’autres goulets d’étranglement liés au coronavirus, c’est vraiment remarquable. Mais les voitures purement électriques ne sont pas les seules à avoir connu une augmentation des ventes. Les hybrides rechargeables ont connu un engouement encore plus grand, avec une augmentation de 71 % des immatriculations. Cependant, si l’on considère les véhicules équipés de moteurs diesel ou essence conventionnels, la situation est quelque peu différente. Alors que les immatriculations de véhicules à essence ont diminué d’environ 18 %, elles ont en réalité diminué de 32 % pour les véhicules diesel.
Un grand buzz en Allemagne
Si l’on se penche maintenant sur l’Allemagne, l’engouement pour les voitures électriques devient encore plus évident. Dans ce pays, les immatriculations de voitures purement électriques ont augmenté de 88 % par rapport à 2020. Les voitures à essence, en revanche, ont été immatriculées près de 30 % de moins. La situation est encore plus grave pour les diesels, dont les ventes ont diminué d’environ 36 %. Compte tenu de la forte réorientation des marques automobiles allemandes classiques telles que VW et Mercedes, cela n’a rien d’étonnant. Après tout, elles rendent la conduite d’une voiture électrique de plus en plus attrayante. Les subventions gouvernementales à l’électromobilité constituent également une incitation majeure au « changement de carburant » chez de nombreux acheteurs de voitures. Et cela ne devrait pas changer de sitôt. En plus de l’exonération fiscale garantie jusqu’en 2025, la coalition des feux tricolores a également décidé que la prime à l’innovation serait versée jusqu’en 2025. Avec ces incitations, qui voudrait encore acheter un moteur à combustion ?