On a tous, un jour, voulu savoir comment on réagit face à l’adversité. Est-ce qu’on fonce tête baissée, ou est-ce qu’on lève les bras en l’air dès le premier obstacle ? Spoiler : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, juste des façons différentes d’aborder les défis. Et aujourd’hui, je vous propose un petit test visuel qui, sans se prendre trop au sérieux, peut en dire long sur votre capacité à persévérer… ou à lâcher prise.
Je me souviens d’un vieux jeu sur Super Nintendo — Ghosts’n Goblins pour les connaisseurs — que j’ai recommencé une trentaine de fois sans jamais le finir. Pourtant, je revenais à la charge, encore et encore. Est-ce que ça fait de moi quelqu’un de persévérant ou juste têtu ? À vous de voir. En attendant, voici un test tout simple pour voir ce que vous, vous feriez dans ce genre de situation.
Ce que vous voyez en premier pourrait bien en dire long sur vous
Regardez l’image proposée (oui, je sais, elle n’est pas ici, mais faites comme si). Le premier élément que vous repérez instinctivement révèle un trait de votre personnalité, notamment votre rapport à l’effort, à l’échec et à la résilience. Prêt ? C’est parti.

Vous voyez des yeux en premier
Aïe, vous êtes probablement du genre à baisser les bras rapidement. Pas parce que vous êtes faible, loin de là, mais parce que le doute s’invite souvent trop vite à votre table. Un échec, un revers, et c’est le coup de mou.
Vous manquez parfois de confiance en vous, ce qui vous pousse à abandonner avant d’avoir tenté jusqu’au bout. Mais bonne nouvelle : cette réaction n’est pas figée. On apprend à persévérer comme on apprend à jouer d’un instrument : avec du temps et de l’indulgence envers soi-même.
Vous avez repéré un taureau ?
Alors là, pas de doute : vous êtes une force tranquille. Vous avancez, lentement parfois, mais sûrement. Ce qui compte, c’est de ne jamais perdre de vue votre objectif. Même quand tout semble contre vous, vous continuez.
Ce qui vous sauve, c’est cette foi inébranlable en l’avenir. Vous savez que les choses finissent toujours par s’arranger… à condition de ne pas lâcher l’affaire.
Vous avez vu une femme ?
Vous êtes résilient, clairement. Quand la vie vous secoue, vous serrez les dents, vous vous adaptez, vous rebondissez. C’est votre force. Même dans les pires moments, vous gardez la tête haute et une attitude positive.
Ce n’est pas un blindage, c’est un muscle : votre confiance en vous, votre estime personnelle, vous les avez bâties au fil du temps. Et elles vous aident à avancer, quoi qu’il arrive.
Vous avez vu un visage entier
Alors vous êtes le genre de personne qu’on admire en silence. Vous avez cette détermination solide comme un vieux tronc d’arbre. Rien ne vous détourne de votre route. Vous êtes le joueur qui recommence une partie dix fois sans se plaindre, juste pour le plaisir de comprendre et de progresser.
Vous savez que l’échec fait partie du processus, et que chaque tentative vous rapproche un peu plus du but. Pour vous, persévérer, c’est naturel. C’est même votre carburant.
Une petite parenthèse historique (et passionnante)
Un mot rapide sur Pierre Janet. Non, ce n’est pas le nom d’un personnage de série, mais bien celui d’un psychologue français du XIXe siècle, qui a été l’un des premiers à parler de la dissociation — ce moment où notre cerveau « coupe le son » face à un événement trop intense. Une vraie rockstar de la psychologie moderne, qui a aidé à comprendre comment le corps et l’esprit interagissent face aux chocs. Ce sont ses travaux qui ont jeté les bases de ce qu’on appelle aujourd’hui la résilience mentale.
En conclusion : testez, jouez, apprenez (et recommencez)
Alors, qu’avez-vous vu en premier ? Et est-ce que ça vous ressemble ? Ce genre de test, c’est un peu comme les jeux qu’on relance même en connaissant la fin : c’est pas la victoire qui compte, mais ce qu’on apprend sur nous en chemin. Et si vous vous reconnaissez dans la description, tant mieux. Sinon ? Tant mieux aussi. Ce n’est qu’un miroir parmi d’autres, et vous avez toujours la main pour réécrire le scénario.
À vous maintenant : partagez ce test avec un pote, voyez ce qu’il voit en premier, et lancez le débat. Et surtout, souvenez-vous : persévérant ou non, c’est en jouant qu’on progresse. Toujours.