Avec un règlement européen entré en vigueur immédiatement, l’Union européenne veut garantir un niveau supplémentaire de sécurité routière. À l’avenir, toutes les nouvelles voitures devront proposer divers systèmes d’assistance, qui s’appliqueront à toutes les voitures et véhicules au plus tard à partir de 2024.
Le règlement européen sur les systèmes d’assistance dans les voitures entre en vigueur
En 2019, le règlement UE 2019/2144 correspondant du Parlement européen et du Conseil a été adopté et est finalement entré en vigueur le 6 juillet 2022. Il stipule qu’à partir de 2024, toutes les nouvelles voitures doivent être équipées de systèmes supplémentaires d’aide à la conduite pour améliorer les performances routières. sécurité.
Plus précisément, le règlement réglemente, dans sa formulation habituelle et lourde, « dispositions administratives et exigences techniques pour l’homologation de tous les nouveaux véhicules, systèmes, composants et unités techniques autonomes, dans le but d’assurer le bon fonctionnement du marché intérieur et d’assurer un haut niveau de sécurité et de respect de l’environnement ».
La mise en œuvre de cette mesure sera progressive et s’appliquera dans un premier temps, avec effet immédiat, à tous les véhicules nouvellement développés immatriculés dans l’UE. À partir de 2024, aucun constructeur automobile ne pourra plus vendre de véhicules sans systèmes d’assistance appropriés.
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Ces systèmes d’aide à la conduite deviendront obligatoires
La liste des systèmes d’aide à la conduite obligatoires pour les voitures neuves est à cet égard relativement longue. Il convient notamment d’installer des supports permettant aux voitures, par exemple, de freiner de manière autonome dans des situations dangereuses (assistant de freinage d’urgence), de maintenir automatiquement leur vitesse (assistant de vitesse) ou d’avertir de manière adaptative les autres usagers de la route des situations dangereuses via des feux stop d’urgence.
Tout cela peut devenir ennuyeux si, comme cela s’est produit récemment avec Tesla aux États-Unis, les voitures freinent soudainement sans raison apparente. Important pour la réglementation : dans de nombreux domaines, un simple avertissement du système d’assistance respectif ne suffit plus. Ceux-ci doivent pouvoir intervenir activement.
Une mémoire des données d’accident, un avertissement de sortie de voie d’urgence, un avertissement de somnolence, un assistant de marche arrière et une surveillance de la pression des pneus deviendront également obligatoires. Ce dernier va encore plus loin que les systèmes de surveillance de la pression des pneus, déjà obligatoires sur les voitures particulières nouvellement immatriculées depuis 2014.
Grâce à la nouvelle surveillance requise, le système informe le conducteur de la pression actuelle des pneus et de tout écart via un indicateur sur l’écran ou via un signal d’avertissement. Cette réglementation s’applique désormais enfin aux véhicules utilitaires, aux camions (y compris les remorques) et aux bus.
La conduite sous l’influence de l’alcool est également combattue grâce à un système d’aide à la conduite. À l’avenir, toutes les nouvelles voitures devront être équipées d’une interface standardisée permettant d’équiper ultérieurement un antidémarrage sensible à l’alcool.
L’appareil d’alcootest correspondant ne fait cependant pas partie du règlement. Néanmoins, bien que controversée, il s’agit d’une obligation sensée. Après tout, la conduite sous l’influence de l’alcool est l’une des causes d’accidents les plus fréquentes.