Après une longue période de transition, les supermarchés et les discounters sont désormais également obligés de reprendre gratuitement les anciens appareils électriques. Le règlement est entré en vigueur le 1er juillet – et comporte quelques exceptions et mises en garde.
L’objectif : plus de recyclage
La nouvelle obligation met en œuvre un règlement européen publié en 2012. Avec ce règlement, l’UE vise à prévenir les déchets électroniques et à augmenter le taux de recyclage. Ceci, à son tour, est au service de la durabilité économique et écologique. Pour les particuliers, la nouvelle réglementation signifie avant tout une élimination plus facile des anciens appareils électriques : alors qu’auparavant les points de collecte communaux étaient principalement responsables de leur enlèvement, il est désormais possible de se rendre simplement au supermarché le plus proche.
Les entreprises qui acceptent le matériel ne sont pas autorisées à s’en débarrasser simplement par la suite : elles sont tenues de veiller à ce que le matériel accepté soit réutilisé, réutilisé ou recyclé. Le dispositif va ainsi dans le sens du droit à la réparation introduit par l’État américain de New York ou du bonus environnemental pour la réparation des appareils électriques, que la ville de Leipzig a introduit à titre expérimental.
Tous les magasins ne sont pas obligés
L’obligation de reprise ne concerne pas tous les magasins de détail. Seules les entreprises qui vendent elles-mêmes des appareils électriques sont couvertes par la nouvelle réglementation. En outre, une certaine taille minimale doit être respectée : les supermarchés, les discounters et les pharmacies doivent desservir au moins une surface de vente de 800 mètres carrés ; en revanche, les magasins spécialisés dans l’électroménager sont déjà obligés d’accepter gratuitement à partir d’une surface de vente de 400 mètres carrés.
Une autre restriction concerne la taille de l’appareil électrique à restituer : si la longueur du bord est supérieure à 25 centimètres, l’appareil ne doit être accepté que si un nouvel appareil électrique est acheté en échange. Cette obligation d’achat ne s’applique pas aux petits appareils électroménagers. Le retour d’un grand téléviseur à écran plat sera donc probablement plus difficile que le retour d’un grille-pain.
Les détaillants se considèrent comme bien préparés
Les détaillants se considèrent comme bien préparés. Antje Gerstein, directrice générale de l’Association allemande du commerce de détail, a déclaré que les détaillants étaient prêts et « dans la dernière ligne droite de leurs préparatifs ». Aldi, Lidl, Edeka et Rewe ont déjà déclaré qu’ils appliqueraient sans complications la nouvelle ordonnance sur tous les marchés.